Ce message est la deuxieme partie du voyage familiale en Inde. Retrouvez la premiere partie ici.
Direction Le Kérala, avec pour 1ere étape : Munnar.
Munnar est niché à 1600m d’altitude : le paysage est absolument magnifique. C’est bien entendu les plantations de thé qui le rende si particulier : des hectares de terrains ciselés à perte de vue d’un vert profond, splendide.
Après 6 heures de taxi – dans la montagne, et même là, la conduite ne change pas ! - nous arrivons enfin. L’après midi nous décidons de faire une petite marche dans la montagne. L’office du tourisme nous vend un plan qui nous conseille une promenade de 7 km. Nous arrivons facilement à la première étape. Le cadre est splendide et nous apprécions la fraîcheur de la montagne. C’est ensuite que cela s’est compliqué… Il s’avère que je ne sais pas vraiment juger des distances à pied. M’enfin, force est d’admettre que cette « balade » faisait bien plus de 7 km… C’est mon Papa qui le dit ! Le vrai problème c’est que nous nous sommes fait surprendre par la nuit ! Heureusement, les Indiens sont vraiment très sympathiques et nous avons trouvé une voiture et un rickshaw qui ont accepté de nous remonter jusqu’à l’hôtel : encore un grand merci à eux ! Parce que marcher sans lumière le long de la route avec une circulation pareille c’est assez compliqué ! Mais la balade valait vraiment le coup tout de même. Outre les paysages, il y avait les cueilleuses de thé, les villages et les gens si accueillants, les chutes d’eau…
Après le dîner, nous sommes sortis attirés par la musique. Un groupe de touristes indiens avaient fait un feu et dansaient autour sur une musique Indienne moderne. Solène et moi étions vraiment tentées de nous joindre à eux, mais n’avons pas osé.
Le lendemain, nous avons visité le Tata Thé Muséum, puis sommes allés au lac pour faire du bateau. Mais pour y aller nous décidons de prendre des rickshaw – nous avons assister à une procession d’enterrement ce qui nous a retardé et nous a fait manquer le bus – mais les mobylettes ont bien du mal a gravir la montagne. J’ai parfois envie de descendre pour pousser. Encore de très bons moments. Arrivés là bas nous prenons encore le temps de nous balader. Des étudiants veulent se faire photographier avec nous, nous croisons des gens qui font une balade sur un éléphant… J’adore les éléphants, mais vraiment je ne me vois pas grimpée sur le dos avec leurs costumes ridicules… Ca me donne surtout l’occasion d’en voir de près ! Nous finissons donc par faire un tour de bateau, ce qui nous ravis – surtout moi ! – et cherchons un moyen de rentrer à l’hôtel. Mais ça n’est pas si simple. Effectivement mon guide me donnait des horaires de bus pour aller au lac, je ne me doutais pas qu’il était possible qu’il n’y ait pas de bus pour revenir du lac… Mais nous sommes tous plutôt détendus, curieusement. Je crois que nous commençons à comprendre que quelque chose va bien finir par arriver, et que ce quelque chose nous ramènera à l’hôtel. Guillaume nous achète du chocolat et des noix de cajou que nous mangeons avec plaisir ! Puis en effet nous trouvons une voiture avec quelqu’un dedans qui accepte de nous ramener… est-ce son métier ? est-ce sa voiture ? Qui sait ! De retour à l’hôtel nous nous installons dans le jardin pour boire un verre. Je ne résiste pas à l’envie de parler de l’anecdote Soda : Le soda est une boisson fortement gazéifiée à laquelle les indiens ajoutent du citron et du sucre. Solène s’exécute donc mais personne ne nous a donné le mode d’emploi : elle verse le citron, puis le soda et enfin une cuillère de sucre : c’est alors que la potion se met à monter en pression jusqu'à déborder de manière violente : fou rire assuré ! Nous avons évidemment oublié de prévenir Silvère qui n’avait pas assisté à la scène… Il a lui aussi fait l’étonnante expérience du sucre dans le soda !
Le lendemain, nous avons visité le Tata Thé Muséum, puis sommes allés au lac pour faire du bateau. Mais pour y aller nous décidons de prendre des rickshaw – nous avons assister à une procession d’enterrement ce qui nous a retardé et nous a fait manquer le bus – mais les mobylettes ont bien du mal a gravir la montagne. J’ai parfois envie de descendre pour pousser. Encore de très bons moments. Arrivés là bas nous prenons encore le temps de nous balader. Des étudiants veulent se faire photographier avec nous, nous croisons des gens qui font une balade sur un éléphant… J’adore les éléphants, mais vraiment je ne me vois pas grimpée sur le dos avec leurs costumes ridicules… Ca me donne surtout l’occasion d’en voir de près ! Nous finissons donc par faire un tour de bateau, ce qui nous ravis – surtout moi ! – et cherchons un moyen de rentrer à l’hôtel. Mais ça n’est pas si simple. Effectivement mon guide me donnait des horaires de bus pour aller au lac, je ne me doutais pas qu’il était possible qu’il n’y ait pas de bus pour revenir du lac… Mais nous sommes tous plutôt détendus, curieusement. Je crois que nous commençons à comprendre que quelque chose va bien finir par arriver, et que ce quelque chose nous ramènera à l’hôtel. Guillaume nous achète du chocolat et des noix de cajou que nous mangeons avec plaisir ! Puis en effet nous trouvons une voiture avec quelqu’un dedans qui accepte de nous ramener… est-ce son métier ? est-ce sa voiture ? Qui sait ! De retour à l’hôtel nous nous installons dans le jardin pour boire un verre. Je ne résiste pas à l’envie de parler de l’anecdote Soda : Le soda est une boisson fortement gazéifiée à laquelle les indiens ajoutent du citron et du sucre. Solène s’exécute donc mais personne ne nous a donné le mode d’emploi : elle verse le citron, puis le soda et enfin une cuillère de sucre : c’est alors que la potion se met à monter en pression jusqu'à déborder de manière violente : fou rire assuré ! Nous avons évidemment oublié de prévenir Silvère qui n’avait pas assisté à la scène… Il a lui aussi fait l’étonnante expérience du sucre dans le soda !
Le lendemain nous partons pour Cochin. J’ai vraiment hâte parce qu’on m’en a vraiment dit du bien et qu’il s’agit vraiment du cœur du Kérala. Ca n’est pas une ville à proprement parler mais un regroupement d’îles. Nous avons réservé des chambres à Fort Cochin, l’une d’entre elles. Mais le voyage nous semble très long, même s’il ne s’agit que de 130 km, Maman est la plus malade, mais je crois que nous avons tous vraiment hâte d’arriver entre la montagne et ses virages, et les énormes embouteillages dus à la difficulté de circulation sur les ponts entre les îles… Nous partons visiter la ville qui est vraiment très jolie ! Le port, les démonstrations de pêche, le stade et ses compétitions de foot, et même une course de Karting !
Le lendemain nous réservons notre journée aux Backwaters, j’y tenais vraiment, c’est la spécialité touristique de la région. On nous fait monter sur un bateau sans moteur et deux messieurs vont passer la journée à pousser sur de grandes perches pour nous faire avancer. Je crois que je ne connais rien de plus paisible. Un silence enivrant, des paysages verdoyants… des odeurs fraîches et naturelles ! Pour moi, nous sommes au paradis, c’est une longue sieste fraîche et odorante, un moment de calme et de repos dans ce voyage frénétique ! Quel bonheur ! Nous faisons des pauses pour découvrir les spécialités de la région, un « village typique » et mangeons le Thaly traditionnel avec les doigts, sur une feuille de bananier. Mais le riz trempé dans les sauces avec les doigts c’est toute une technique que nous ne possédons pas ! Je sens que Papa et Silvère sont sur le point d’abandonner mais finalement leur fierté à raison de leur estomac.
Le lendemain nous rentrons à Chennai en avion afin de passer le réveillon du 31 décembre. Nous retrouvons notre hôtel, le carrefour de la mort qui nous effrayait tant nous parait maintenant familier.
Le lendemain nous décidons de nous rendre à Mamalahipuram pour passer notre dernière journée et dépenser nos dernières roupies. Nous déjeunons dans un resto français très sympa ! Le soir Guillaume nous emmène voir un spectacle de danse. Je trouve ça vraiment génial, mais nous devons reconnaître qu’il ne s’agissait pas du spectacle de l’année. Ils ont eu de nombreux problèmes techniques mais l’ensemble était vraiment très traditionnel et nous sommes ravis de l’avoir fait ! C’était très très drôle en fait !
Ensuite guillaume nous a abandonné, oui oui, pour rentrer chez lui. Nous avons du trouver des rickshaw par nous même et ça n’était pas gagné d’avance, mais je crois qu’on peut dire qu’on s’en est plutôt bien sortis ! Nous étions fiers de nous !
Le lendemain nous passons la journée à l’IIT puis nous nous rendons à l’aéroport pour prendre l’avion ! 11 heures plus tard nous voilà dans le froid de Paris. Le pilote annonce Paris 1°… nous frissonnons d’avance !
Je reprend la main pour une petite conclusion personnelle (oui, oui, c'est moi, guillaume). Ca m'a fait vraiment plaisir de revoir les membres de ma famille et je pense que eux aussi ont aussi apprecies ce voyage (ils vous le diront mieux eux-memes). C'est vrai qu'on ne voyageait pas dans les memes conditions que mes precedentes virees, et quelques fois ca me faisait un peu mal au coeur de depenser autant pour gagner un peu de confort, mais bon... Les douches chaudes tous les jours (au lieu d'une fois par mois en moyenne) etaient quand meme agreables :) !
Au passage, merci a Silvere pour toutes les photos. Vous voulez en voir plus ? Rendez-vous ici ! Et si vous n'etes toujours pas satisfait, je suis pres a parier que silvere en a d'autres en reserve, demandez-lui personnellement :) !
Au passage, merci a Silvere pour toutes les photos. Vous voulez en voir plus ? Rendez-vous ici ! Et si vous n'etes toujours pas satisfait, je suis pres a parier que silvere en a d'autres en reserve, demandez-lui personnellement :) !
5 commentaires:
Bravo pour ce récit trés riche en détails. Nous avons réellement l'impression de faire également le voyage avec vous, de sentir les odeurs et de voir la vie grouillante de ce pays.
Merci également pour toutes ces photos qui permettent d'être dans le sujet.
Anne, nous attendons maintenant le film de ce séjour...
Bon stage à Guillaume
Merci encore à tous les 2, très chers enfants, pour ce reportage écrit et photographique. Nous avons vécu bel et bien tout cela. Nous garderons un souvenir impérissable de ce fabuleux voyage. Nous étions loin d'imaginer de vivre unne telle aventure. Merci à toi Guillaume de nous avoir permis cela et Merci à toi Anne d'avoir organisé avec tant de passion ce périple. Maman et Papa
Oui, encore merci à tous deux - on ne le dira jamais assez - pour votre gentillesse et votre talent d'organisateurs afin de nous permettre de dépasser notre appréhension première. La misère et la crasse ambiante (d'où émergent des odeurs enivrantes), n'effaceront jamais la séduction magique exercée sur nous par ce beau pays et par ce peuple digne et accueillant.
Guillaume, ce fut une grande joie pour nous aussi de te revoir et de vivre des moments inoubliables tous ensemble.
ils ont bien de la chance ces pa rents là d'avoir un fils parti en inde ils ont eu le bonheur de pouvoir y aller mais un grand merci à toi guillame de nous faire réver et de nous apporter de la gaité de par tes commentaires gros bisous
ah! j'oubliais c'est bien sur evelyne et alex gros bisous
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