31 août 2007

Suivez aussi un compatriote a Delhi !

Wassim fait son annee d’echange comme moi, en Inde. Mais il la fait a l’IIT Delhi la capitale de l’Inde, plus au nord. Retrouvez ces commentaires sur son blog.

29 août 2007

Suivez un autre expatrie !

Thomas, un de mes meilleurs amis avec qui j'ai fait mon stage de quatrieme annee a Handicap International, a choisit de s'expatrier au Quebec pour son annee d'echange. Il vient d'arriver et il a pas mal de choses a raconter. Vous pouvez suivre son periple sur son blog...



28 août 2007

Première leçon de Yoga

Amandine m’a demandé si je voulais essayer le yoga... Allons-y !

Amandine fait du yoga tous les jours de 6h00 a 7h30 du matin depuis un an... Mais pour mon premier cours, elle a été sympa, il se fera a 18h00. Nous sommes donc partis à trois (avec Staszek) en vélo dans les rues de Chennai, direction la plage. 25mn en vélo dont 2 bonnes frayeurs (moyenne de frayeur raisonnable pour un tel trajet). Le cours n’est pas directement sur la plage, mais dans un petit temple un peu à côté. La première leçon est gratuite...

On entre dans une salle avec des nattes à terre et quelques personnes déjà présentes. On prend donc possession d’une natte et on s’allonge en attendant le début du cours. Je me retrouve sur celle juste en face du prof (bon esprit ou pas ?). Le prof arrive, il parle en anglais, c’est déjà ça. Il nous demande de nous mettre dans la position du ¨lotus¨, je ne sais pas du tout ce que ça veut dire, donc je regarde les autres faire et me mets donc en position assise avec les jambes croisées. J’essaie de faire comme les autres, c’est-à-dire de passer mes jambes par dessus mes cuisses, mais impossible, je suis très loin d’avoir cette souplesse. Je tente donc une imitation approximative, mais c’est pas terrible et ça fait assez mal. Alors j’abandonne et je me mets assis en croisant vaguement les jambes…

Premiers exercices de respiration. Sympa, pas très dur et c’est relaxant. Le prof nous entraîne à coup de ¨inspirez... 1,2,3,4¨ et ¨expirez 1,2,3,4,5,6,7,8¨. Puis viennent les exercices physiques. Bon ! les premiers ça va. Lever une jambe, puis l’autre tout en expirant et inspirant. Puis ça se corse. Il nous dit de faire un enchaînement, je ne comprends pas bien la suite des huit mouvements à faire, alors, encore une fois, je regarde comment font les autres. Mais même en les regardant faire, et en reproduisant leur geste (avec un temps de décalage non négligeable), je n’arrive pas vraiment à faire exactement comme eux et à me souvenir de l’enchaînement. J’ai l’air assez ridicule, surtout en face du prof, mais je m’en fou un peu, ça me fait bien marrer d’être la ! Puis le prof accélère la cadence des mouvements, je commence à me souvenir de l’enchaînement mais je commence aussi à être en surchauffe... Ca y est l’exercice est fini... ouf !

Deux ou trois respirations plus tard, on enchaîne avec un exercice d’équilibre ( houla !). Le but est de faire le poirier sur la tête en s’aidant de ses coudes. Bon, même pas peur, j’essaie. Je commence doucement, je place bien ma tête et mes bras, me mets en équilibre avec les jambes pliées... he j’y arrive, regardez ! Puis vient la phase critique, celle du levage de jambes... je les lève doucement jusqu’à ce qu’elles soient totalement tendues. GAGNE :) ! Puis sans que j’ai le temps de profiter de ma victoire, mon corps commence a partir en arrière, j’essaie alors de l’arrêter, mais rien a faire, Newton est plus fort que moi... On dit que le ridicule ne tue pas... Le prof me donne quelques explications pour bien tomber dans ces cas là, mais ça ne m’intéresse pas trop car je n’ai pas l’intention de retenter.

Encore un peu de relaxation et on repart pour des exercices de souplesse (Aiii). Le prof nous demande de se mettre dans des positions assez impossible. J’essaie quand même car c’est assez marrant de voir à quel point mon corps est en bois. J’arrive de temps en temps à exécuter la figure, mais je ne tiens pas longtemps. Mon corps commence à trembler à chaque demande de mon cerveau, c’est signe que j’ai trop forcé. Je n’ai pas trop l’entraînement pour ce genre de sport, et mes mouvements sont si approximatifs qu’il me faut plus de force que les autres pour les exécuter.

Je termine cette séance d’une heure et demi vide, mais assez heureux. Entre le ridicule et la fatigue, je réussi à trouver de la satisfaction. Amandine fait ça tous les matins de 6H00 a 7H30, ça permet d’être en forme pour la journée, mais je ne suis pas sûr d’avoir le courage de me lever tous les jours à 5H00 du matin ( et oui, il y a 25mn de trajet en vélo). Donc je referais peut être d’autres séances comme celle-ci, dans l’après midi, mais je crois qu’elles sont plus rares…

P.S. : En fait j’ai commence le beginner course de l’apres-midi, on apprend a faire les figures et pourquoi il faut les faire...

22 août 2007

Pondichery

Ce week-end, nous avons fait un petit voyage à Pondichery. Pour ceux qui ne le savent pas, Pondichery est un ancien comptoir français, et cette ville en a gardé quelques traces...

Mathieu nous avait un peu raconté son voyage à Pondichery et il nous avait mis l’eau à la bouche, alors on était assez impatients de le faire, nous aussi. On est donc parti à cinq (Iliane, Charles, Markus, Guerric et moi-même) pour ce petit périple entre français (ou presque). Pondichery se trouve à 3 heures de bus au sud de Chennai on peut donc facilement visiter cette ville durant le week-end. On décide quand même de partir le vendredi après-midi pour avoir le temps de voir le maximum de choses.

L’aller

Direction un arrêt de bus à 10mn de la main Gate de l’IIT. Sur le chemin, on rencontre le groupe d’Allemands qui partent eux pour Mamalapuram. Arrivés à l’arrêt de bus, on demande s’il y a bien un bus qui passe par ici et qui va à Pondicherry. Tout va bien on est au bon endroit. Après deux ou trois bus, on en trouve un qui va bien là où on veut. On arrive même à trouver des places assises. Assez confortable mais on manque de place avec nos grandes jambes. On paie le trajet 55 Rs (1€), raisonnable pour un trajet de 3 heures. Le bus est assez bruyant et le vent constant dans la figure est assez désagréable, mais le week-end s’annonce sympa, alors le moral est présent.




Au bout de quelques minutes, tout le monde se met à son occupation principale pour le voyage. A savoir : sieste pour Guerric et Markus, lecteur mp3 pour Iliane, et lecture pour Charles (Harry Potter et les reliques de la mort - Joanne Kathleen Rowling) et moi (Si c’est un homme - Primo Levi). Le voyage se passe assez bien et semble assez rapide. On s’est habitué aux interminables coups de klaxons venant de toute part.

Vendredi Soir


Arrivée à Pondichery à 19h00. En sortant du bus, des conducteurs de rickshaw nous assaillent pour essayer de nous arnaquer. Ca nous saoul, alors comme on a le temps, on décide de marcher un peu. Et puis finalement au bout d’un moment on arrive au bord de la plage, on la longe un peu. Puis on se met en quête d’une chambre d’hôtel. Ceux qui sont au bord de la mer sont assez chers et de toute façon, ils sont pour la plupart complets. On cherche donc un peu plus dans la ville. Il commence à se faire tard quand on tombe sur une petite Guest House qui loue de petites chambres. Malheureusement il n’a plus de chambre libre… mais le gardien nous propose de dormir dans le hall sur des nattes pour 40 Rs. On hésite un peu et on se dit que pour cette nuit on peut dormir à l’arrache et qu’on se rattrapera la nuit prochaine. C’est bon, on prend ça ! . Une fois notre ¨lit¨ trouvé, on peut alors chercher un restaurant (ben oui, il est tard et on a faim). On trouve un petit truc sympa dont je ne me rappelle plus le nom, c’était assez bon, mais pas non plus inoubliable… Ensuite, une petite balade sur la plage de Pondi, puis on rentre à notre ¨hôtel¨ pour y passer la nuit.



Pour ma part, je n’ai pas passé une trop mauvaise nuit, sans pour cela que ce soit une excellente nuit… Les autres l’ont apparemment moins bien vécus. En effet, étant dans le hall de l’hôtel, à chaque fois que quelqu’un rentrait, il devait sonner (bbbzzzziiiittt), puis le gardien lui ouvrait la porte (clac, clac) et enfin il devait passer à côté de nous, limite en nous enjambant... Pour 40Rs, fallait pas s’attendre au grand luxe. Fallait pas s’attendre non plus à ce qu’il n’y ai pas de cafard aussi gros qu’un cookie (j’ai trouvé que ça...) dans la douche. Mais bon, au matin nous voilà repartis avec nos bagages et avec comme premier objectif, trouver un hôtel correct pour passer une bonne prochaine nuit.

Le samedi




En se baladant, on trouve une autre guest house qui nous propose un chambre à 1200 Rs pour 5 personnes. Cette fois on va voir pour s’assurer qu’on va passer une bonne nuit. C’est une chambre d’à peu près 30 m², avec cuisine salle de bain, WC à l’européenne, douche (avec de l’eau chaude ! grand luxe ici), et le meilleur de tous, climatisation ! Il y a deux lits avec un canapé dépliable et on demande un matelas pour la 5eme personne. Ensuite, nous nous sommes mis en quête de trois scooters, car on en a un peu marre de marcher… On a pas mal galéré pour les louer car ils sont presque déjà tous pris. Finalement, on en loue dans trois magasins différents pour 200 Rs (4€) les deux jours et 500 Rs (10€) de caution par scooter. Il faut faire le plein, mais un scooter, ça ne consomme pas beaucoup alors 200 Rs pour le plein. L’essence est au même prix ici qu’en france. Nous sommes maintenant parés pour visiter la ville. Les déplacements en scooter sont vraiment agréables, mais il faut faire assez attention à la circulation...

On se balade un peu dans les rues de Pondi avec nos beaux scooters et on passe par le quartier français, qui est assez joli et bien entretenu. Dès que l’on s’arrête, il y a toujours un mec qui veut nous vendre un mini jeu d’échec ou un mini backgammon. Je n’ai toujours pas compris pourquoi ces deux jeux étaient si répandus. On visite une petite église, mais c’est une église de ce qu’on fait de plus classique, avec pas grand chose de différent, à part peut être le fait que l’on ne retrouve pas cette fraîcheur caractéristique des églises de chez nous.



Puis on va encore au restau... En Inde on a l’impression qu’on ne fait que manger... Celui-ci s’appelle le Shanthe, c’est un restaurant Francais-Italien alors on ne se prive pas pour prendre une salade, un steak frites et un banana- split en dessert ...). On s’en sort pour 380 Rs (7€). Dans l’après-midi, on visite deux ou trois temples, un ashram (interdit de parler), puis un jardin.







Puis, on va un peu au sud de Pondi et on se retrouve sur une plage de pecheur. Les enfants viennent tres vite a nous et nous demandent de les prendre en photo...



Dans la soirée, on se pose sur le bord de la plage et on discute de tout et de rien.


Le soir, je vous le donne en mille…, restau pour tout le monde ! Et même pizza pour tout le monde. Ca fait du bien de remanger quelques repas à l’occidental. On rentre dans notre chambre d’hôtel assez fatigués par cette journée et par le manque de sommeil de la nuit dernière. On retrouve enfin des lits confortables et une douche chaude. On se partage les lits à pierre-feuille-ciseau, je gagne en deuxième, j’ai donc le droit à un vrai lit tout confortable... La nuit fut vraiment reposante pour tout le monde.

le dimanche

Le lendemain matin (vers 12h00) on prend la direction d’Auroville c’est une communauté qui se trouve au nord de Pondi. Ce n’est pas une attraction touristique, mais plus une curiosité spirituelle. En effet, depuis plusieurs dizaines années, quelques centaines d’occidentaux et d’indiens vivent retranchés ici en suivant des règles strictes tel que : ¨Auroville n’appartient à personne en particulier. Auroville appartient à toute l’humanité dans son ensemble¨.


On a pas très bien compris toute l’histoire, mais cette communauté/secte/religion (trois themes, une idée...) vit au calme ici sans que personne ne vienne les ennuyer. Il n’y a pas grand chose à voir mais l’endroit est assez plaisant.







On finit par aller à la plage pour se baigner. Il fait assez chaud et on se prend des coups de soleil. La température de l’eau est bonne et la mer assez agitée. De grosses vagues viennent s’abattrent sur nous et nous renverser. Je me suis même égratigné le genou sur le sable à cause d’une vague que je n’avais pas vu venir et qui m’a littéralement retourné...





On ne reste pas longtemps car il est l’heure de revenir sur Pondi si on ne veut pas rentrer trop tard à Chennai. On prend nos scooters ...

On dépose les scooters et on va à la bus-station pour prendre un bus de retour pour Chennai.

Le retour

La bus station est un endroit ou les agoraphobes ne sont pas les bienvenus. C’est un endroit, noir de monde, où tous les bus viennent anarchiquement avaler plus d’humains qu’ils ne peuvent en contenir avant de repartir. C’est un peu la cohue, on ne sait pas du tout comment ça marche, alors on cherche un bus qui aurait vaguement la destination de Chennai. On en trouve un ou deux, mais quand on arrive à eux, il n’y a déjà plus de place (¨plus de place¨ ça veut dire qu’on ne peut pas du tout monter dedans, que le couloir est déjà bondé de personnes debout ). Puis on en trouve un pas mal, on arrive à monter dedans, mais les personnes à l’intérieur nous disent qu’il faut une réservation pour rester dedans... On décide donc de prendre une réservation. Oula... quand on arrive au guichet, on s’aperçoit qu’il y a une file d’attente immense. Il est 20h00 et on commence à être blasés. On découvre une petite astuce. Il y a une deuxième file d’attente, plus petite, avec seulement des femmes. On décide de tenter notre chance, et on envoie Iliane nous chercher des places. Et en effet, ça a marché, une demi-heure plus tard on a nos réservations pour un bus à 21h30.

Mais on est trop impatients, alors on arrive (je ne sais comment) à trouver un bus qui va à Chennai sans réservation. Il n’y a pas de place assise, le voyage risque d’être long.







Je réussi à me trouver une place assise sur les marches qui permettent de descendre du bus. Je ressors mon bouquin et c’est reparti pour l’enfer d’Auschwitz. Après 10mn de lecture, je reçois quelques gouttes chaudes sur mon bras. je me retourne et regarde en direction du conducteur. Tout d’un coup, des jets d’un liquide brûlant sortent d’un endroit inconnu et se répand dans tout le bus. Très vite, le bus est rempli d’une fumée blanche. Le bus s’arrête et tout le monde descend à cent à l’heure. Etant sur les marches, je suis le premier à descendre et j’ai pu voir le spectacle de l’extérieur. Tout le monde poussait tout le monde pour essayer de sortir le plus vite possible. Une fois tout le monde descendu et rassuré, on s’est aperçu qu’en fait, c’était le chauffeur qui avait dévissé quelque chose dans le système de refroidissement et que toute l’eau bouillante sous pression s’était déversée dans le bus. Ce n’était donc que de l’eau, mais je crois que quelques personnes ont été un peu brûlés. Pour nous, tout va bien, rien à signaler.


Après avoir abandonné l’idée de se faire rembourser les tickets (55 Rs quand même) on prend un rickshaw pour retourner à la bus station de Pondichery. Et re-belote, on se retrouve dans cet endroit constamment blindé. Finalement, on réussit à trouver le bus qu’on avait réservé et on à même des places assises ! C’est pas non plus le grand luxe car les banquettes ne sont pas très confortables et on est à trois là ou il n’y a de la place que pour deux. A ma droite Guerric, à ma gauche, Iliane, devant moi un autre siège à environ 20 cm (mes pauvres genoux...). Nous croisons les doigts pour que ce bus ne tombe pas, lui aussi, en panne.

Je reprends ma lecture en espérant que ce n’est pas ça qui nous donne la poisse. Iliane et Markus tentent de dormir, Guerric a réussi à subtiliser l’Harry Potter de Charles qui m’a volé mon carnet de note pour écrire les siennes…. Le voyage se passe assez bien, je suis un peu fatigué, mais je sais pertinemment que je n’arriverai pas à dormir, alors je n’essaie même pas et continue de suivre Primo Levi. Il a la lourde tache de me faire passer le temps sans m’ennuyer, il y arrive bien (assez rare pour un livre). Le vent dans mes yeux sèche mes lentilles, alors j’ouvre alternativement mes yeux pour pouvoir lire continuellement. Pas très pratique. Iliane dort... ou presque. Car sa tête tombe à peu près toutes les 2s sur mon épaule. Guerric a abandonné Harry et essaie lui aussi de trouver le sommeil.


Le bus s’arrête... (qu’est-ce qui se passe... encore en panne ?). C’est l’arrêt pipi. Les trois quarts des personnes descendent du bus et s’alignent pour uriner contre les buissons. Ce spectacle aurait pu être assez amusant s’il n’y avait pas eu les odeurs... On décide alors de s’éloigner un peu pour se détendre les jambes (je commence a sentir à nouveau ma jambe droite). Puis, après 15mn, tout le monde remonte dans le bus, et s’est reparti, on se remet tous à nos occupations.


On arrive finalement à Chennai à minuit et on regagne rapidement nos hôtels en vélo (2,5km quand même). Ce fut un week-end assez éprouvant, mais vraiment génial ! L’idée des scooters était vraiment géniale. On s’est tous dits qu’on allait refaire ce trip un jour.


P.S. : Vous vouliez des photos, vous avez été servit !

P.S. 2 : Les accents ont été rajoutés par mes conseillés en communication.

20 août 2007

La musique

Je n’ecoute pas vraiment de musique indienne, car ca n’est pas trop mon style de musique. J’en entends un peu partout tous les jours et ca me suffit. J’en entends aussi beaucoup le matin, mes voisins adorent en mettre a fond a 7H00 du matin. Et quand je dis a fond, c’est vraiment a fond. Ca doit reveiller toute la residence (7 etages). J’adore !!! Surtout quand je n’ai cours qu’a 10H00. J’ai reussi a retrouver (un peu par hasard) une musique qui m’a reveille mainte et mainte fois... la voici, avec un style tres... Indien ! (je vous assure que la voix aigue de la fille fait tres mal le matin, c’est Aïshwarya Raï, elle est entre autre, l’actrice la plus connue au monde et miss monde 1994). Donc, quand je suis dans ma chambre, j’ecoute ma petite musique dans mon coin. Et j’essaie de dégoter de nouvelles trouvailles sur internet. En voici un petit horizon :

Vous en pensez quoi ?


17 août 2007

Anecdotes

Voici quelques anecdotes en vrac qui ne peuvent faire l’objet d’un post :

  • Le ¨oui¨ de la tete est un signe tres particulier en inde. Les indiens ne penchent pas la tete de bas en haut, ils font une espece de hochement de la tete en formant une sorte de signe infini... Bon je sais, j’explique tres mal, mais je ne sais pas comment le dire autrement. Si bien que ce signe peut parfois etre pris pour un ¨non¨ alors qu’il voulait dire oui. En realite, ce signe ne veut pas dire forcement ¨oui¨, il peut vouloir dire ¨ok¨, ¨pas de probleme¨, ¨merci¨, ¨au revoir¨, et bien d’autre encore... Il faut vraiment etre un indien pour comprendre ce que veut dire ce signe dans le contexte present. En cours, c’est assez marrant de voir acquiescer toute une classe avec ce geste.

  • Mon matelas que j’avais achete il a deux semaines, commence vraiment a se deteriorer. Pourtant, j’avais pris le plus chere (500 Rs), mais la, il est tellement plat que la plaque en fer (mon dessous de lit) ne doit etre qu’a deux centimetres... Pas tres agreable comme sensation.

  • Nous allons assez regulierement au gurunat pour siroter un jus de fruit tous ensemble. Et tous ces soirs il y a un cerf qui vient juste a cote de nous (on peut meme le caresser) pour fouiller dans les poubelles et esperer y trouver quelque chose de comestible.

  • Sur le campus, il y a beaucoup de singes, c’est vrai. Et a force, ils se sont habitues a la presence humaine, si bien qu’ils n’ont meme plus peur d’attaquer une personne. Il ne faut pas se balader avec quelque chose de comestible dans la main sous peine de se faire attaquer par un ou deux d’entre eux. Et si quelque chose depasse de votre sac, ils peuvent vous obliger a l’enlever et vous le voler... nice monkey !

  • Le mariage en inde reste tres traditionel. Les jeunes ne decident pas avec qui ils vont se marier, c’est leurs parents qui s’en chargent... J’ai rencontre un indien qui m’a dit qu’il etait marie et que sa femme etait etudiante, elle aussi, mais a Bangalore. Un autre monde !

  • A n’importe quelle heure de la journee et de la nuit, a l’entree des hotels on peut demander a appeler quelqu’un. Appeler quelqu’un signifie dire le numero de sa chambre dans le micro. Cette appel sera entendu dans tout le batiment. Mais le defaut de se systeme, c’est qu’il est utilisable n’importe quand, et ca reveil tout le monde ! De plus, le garde prononce les numeros ¨a l’indienne¨, ce qui donne : ¨tou dou du (petite musique d’intro) Rrrrroomm numberrrr @$%#@$%, Rrrrroomm numberrrr @$%#@$% ¨. Pas tres pratique. Alors nous, quand on a a l’utiliser, on demande au garde de le faire nous meme, hehe, ca donne : ¨tou dou du (petite musique d’intro) He ! Mathieu ! houhou Mathieu ! ramenes tes fesses ici ! et tout de suite !¨. Comme personne ne comprend, ca passe...

  • En Inde, tout le monde est croyant. Du plus petit vendeur de coconuts dans la rue au responsable manager, en passant par le chef d’etat. Si bien qu’ils ne concoivent pas que l’on ne puisse pas croire en dieu... Quand on leur dit ca, ils sont atterres.

  • Les chiens, ici, sont tous a peu pres les meme. C’est des petits chiens assez harnieux et resistants (genre Zoe en un peut plus grand) pour pouvoir survivre ici. Ils ne sont absolument pas considere comme des animaux de compagnie et sont plutot des vecteurs de transmission de maladies. Ils errent et trainent dans la rue pour essayer desesperement de trouver quelque chose a manger. Il se font assez souvent battre par la population pour les eloigner le plus possible.

  • Je n’ai pas pu emmener ma guitare ici, alors je me suis dit que je pourrais en trouver une pour pas tres chere. J’ai donc essaye d’en acheter une. En fait, les prix pour une guitare ici sont plus eleves que chez nous... La guitare me manque un peu, mais je vai essayer de me debrouiller autrement.

  • Dans les salles de classe, quand le prof arrive, tout le monde se leve puis se rassoit tout de suite. Assez marrant. Encore une ancienne tradition occidentale gardee par les indiens.

  • Dans les rues (apocaliptiques) de la ville, il y a des feux rouges un peu speciaux. Ils ont juste au dessus un petit compteur, qui va de 30 a 0 continuellement. Il indique en fait le temps qu’il reste avant que le feu ne change de couleur... Quand il approche de 5, tout le monde fait tourner les moteurs, nous, on met le pied sur la pedale, et a 3, tout le monde part avant que le feux passe au vert. GO !

  • Dans les salles de classe avec des PC (comme nos salles de TP), il faut se dechausser avant d’entrer. On est donc pied nu dans une salle climatise avec un sol en carrelage, c’est un peu froid.

  • Pour boire les meilleurs jus de fruit de la ville, c’est facile, il suffit de sortir du campus et de faire 10mn en velo. Ces 10mn de velo sont tout de meme quelque peu risque. En effet la conduite indienne est tres, tres speciale. Juste apres le volant, le klaxonne est l’element le plus important de la conduite. Ici, pas de retroviseurs, clignotants, et autres fioritures de ce genre ! Quand on veux se decaler a droite, hop un petit coup de klaxonne et on se decale... sans regarder. Quand on depasse quelqu’un, on klaxonne pour l’avertir de ne pas se decaler. Pas non plus de voix sur la route, tout le monde va la ou il y a de la place (et s’il y a de la place sur la voie a contre sens, pas de probleme, on y va aussi). Tant qu’on peut se faufiler, on y va ! Ca donne une conduite tres cahotique et bruyante. Nous n’avons pas fiere allure avec nos velos et nos sonnettes en ferraille, donc nous faisons tres attention. Ca n’a pas empeche Iliane de se retrouver par terre au milieu de la rue. En fait ca n’a rien a voir avec la circulation, un cable s’est bloque dans sa roue avant, puis elle s’est bloquee. Iliane a donc fait un vol plane au dessus de son velo au milieu de la circulation de malade. Finalement, plus de peur que de mal, elle n’a eu que quelques egratignures sur ces mains. Mais c’etait assez dangereux.

  • Dans un petit magasin pres du campus, on regardait les bouquins quand on est tombe sur un livre particulier. Sur la couverture : ¨Mein Kampf¨. On ne l’avait jamais vu en france et on s’est meme demande s’il etait interdit ou non... Je crois que sa publication est interdite... Mais je n’en suis pas sur.

  • Les policiers du campus, a part s’ennuyer toutes la journee, sont en charge du bon rangement des velos autour des batiments. Et s’ils en decouvrent un qui depasse de la rangee, ils retirent le bouchons et degonflent les deux pneus... Radical. Je n’etais pas au courant, je le suis maintenant ! Ca m’est arrive et j’ai du sortir du campus pour aller les regonfler... c’etait de l’AEB !

  • l’Inde est le pays des formulaires et des photos d’identites. Ils en demandent partout et pour tout. Quand on veux s’inscrire a la bibliotheque (1 form, 2 photos), la piscine (2 forms, 2 photos), au departement (2 forms, 2 photos), etc... C’est assez contraignant.

  • Le criquet est le sport officiel en inde. Presque tous les indiens sont fans de criquet. C’est un sport un peu special qui ressemble un peu au Baseball mais qui peu durer plusieurs jours. Il y a tres peu de pays qui pratiquent ce sport, et apparement l’Inde est un des meilleurs (pas etonannt avec le nombre de joureurs). Nous, europeens que nous sommes, nous ne connaissons pas ce sport. Alors on a decide d’aller voir a quoi ca ressemble, direction le terrain de jeu. La, on y trouve un indien en train de s’entrainer au tir. On lui demande donc quelques explications, et il nous fait essayer le tir... C’est vraiment pas facile, mais bon, pour la premiere fois on s’en sort pas trop mal... On a meme decide de former une equipe, "The international team", et de faire un entrainement par semaine avec un entraineur indien.

  • Je suis en ce moment dans la phase ¨j’aime plus trop la nourriture indienne¨. C’est apparement un cycle normal. Au depart, on aime bien, c’est nouveau, puis au bout de deux ou trois semaines, il y a une sorte de blocage avec cette nourriture, mais apparement petit a petit, ca revient et on se rermet a aimer cette nourriture. Vivement ce moment !

15 août 2007

Inscription au service d’immigration

Pour un sejour de plus de 6 mois en Inde, il faut s’inscrire au service d’immigration. Ca permet d’obtenir une attestation de resident permanent et de payer les prix indiens (qui peuvent etre 50 fois moins cher) pour les visites. Il faut s’inscrire dans les 14 jours apres son arrivee sous peine de payer une amende de 1400 Rs (25€) en cash bien sur... Comme nous étions en Inde depuis 10 jours avec Markus, nous nous sommes dits qu'il fallait se depecher de le faire. D’autant qu’on etait vendredi et que le bureau n’est pas ouvert le samedi et le dimanche. Nous voila donc partis en rickchaw en ville pour enregistrer notre arrivee. On arrive et la on apprend que ca n'est pas ouvert l’apres-midi... aiiii. Il nous reste plus que lundi matin pour nous inscrire si on ne veut pas payer la taxe. Seulement, le lundi matin, nous avons cours. Comment ca ? on s’y prend au dernier moment ? Oui et alors ! On fait ce qu’on veut ! De toutes facons vous etes trop loin pour nous dire quoi que ce soit ! On vit a notre facon ici et on en est fiers ! C’est toute une philosophie de vie que je defends, la ! (oula...)

On arrive quand meme a trouver deux heures de libre (oui c’est ca aussi l’avantage de n’avoir que 12H de cours par semaine :)). Et c’est reparti le lundi matin a 10H pour le service d’immigration. Il va falloir faire vite, car j’ai un cours a 12H. Arrive la-bas, il n’y a pas beaucoup de monde, on passe tout de suite, il n’y a pas de probleme dans notre dossier, en 10mn c’est boucle. Bon il faudra quand meme repasser lundi prochain pour recuperer l’attestation mais bon, on ne s’attendait pas a ce que cela soit fait tout de suite (on est en Inde tout de meme !). On ressort vers 11H10 donc je me dis que j’ai le temps... On prend un rikchaw (enfin, on negocie avec 4 ou 5 avant) et on lui dit de nous mener a l’IIT Madras, Main Gate. Normal quoi. Au bout de 15mn, il s’arrete et nous dit : ¨CIT here CIT here¨ (tu m’etonnes qu’il avait accepte si facilement les 60 Rs). Ha mais non, nous voulions aller a l’IIT... et non au CIT. C’est un peu dur de se faire comprendre par les conducteurs de rickchaws car ils ne connaissent que quelques mots d’anglais (pour negocier les prix).

Nous, on ne se demonte pas, on lui dit que non, on veut aller a l’IIT pour le prix qu’on a negocie (60Rs). Il a un peu de mal a accepter car maintenant nous sommes a l’autre bout de la ville et ca va etre assez long pour retourner a l’IIT, mais comme on ne veut pas bouger de nos sieges, il est un peu oblige de s’executer (non sans dire quelques mots en Tamil assez comprehensibles meme pour nous)... Alors bien sur il prend son temps pour revenir a l’IIT ce qui ne m’arrange pas trop car mon cours de 12H se rapproche a grand pas. Il se permet meme de faire le plein, mais bon on ne peut pas dire grand chose, d’autant qu’il ne comprend pas l’anglais.

Nous arrivons finalement a la main gate de l’IIT vers midi et on lui donne 70 Rs car ca lui a fait vraiment plus long. Puis j’enfourche mon velo, et hop un petit sprint de 2,5 km pour arriver en cours (essouffle et en sueur mais presque pas en retard).


Moralite : Faire attention quand un rickchaw accepte directement une offre sans negocier...

13 août 2007

Marche militaire

Je vous ai dit qu’au college et au lycee, en Inde, les eleves portent l’uniforme ? Ca n’est pas tout. En effet, ils ont garde la tradition militaire des ecoles british.







Comme vous pouvez le voir ca marche au pas ! et si vous ecoutez bien, vous pouvez meme entendre les ¨left ! left right left !¨. Je crois qu'ils pratiquent ce rituel au moins une fois par semaine. Ensuite, ils font une sorte de gymnastique du matin, sur de la musique indienne bien sur...

12 août 2007

Week-end a Mamalapuram ?

Et ben non... Je suis tombe malade du vendredi soir jusqu’au dimanche matin (pas tres agreable, je vous passe les details), donc pas de sortie pour moi ce week-end. C’est la premiere fois que je tombe malade (ca se fete !), et surement pas la derniere. Mamalapuram est une ville a une heure de bus de Chennai reputee pour ces temples et ces restaurants. Apparement ceux qui y sont alles ont bu une biere a ma sante... Je suis sur que c’est ca qui m'a permis de guerir :).

Ils n’ont pas visite de temple, car il fallait payer 250 Rs pour les etrangers ou 10 Rs pour les Indiens. nous n'avons pas encore notre attestation de residence, donc nous devons encore payer les prix des etrangers. Ils se sont balades dans la ville et ils se sont baignes dans la mer, sur une plage pas trop mal, d’apres leurs dires... Il y avait pas mal de touristes apparemment.

Bref, voila en gros ce que j’ai rate ce week-end la...

10 août 2007

Les cours

Je voulais prendre 4 cours pour me laisser un peu de temps libre pour faire ce que les profs apprecient que les etrangers fassent : enjoy India ! Mais quand j’ai presente la liste de mes cours a mon tuteur, il m’a dit que 4 ca faisait beaucoup de travail et que si je voulais je pouvais en enlever un. J’etais assez surpris par ce commentaire. Et en fait, je me suis rendu compte que les indiens n’avaient que 4 ou 5 cours par semestre, mais que chaque cours representait quatre fois une heure d’amphi par semaine et qu’il demandait beaucoup de travail personnel a cote. Pour chaque cours, il y a deux ou trois bouquins a acheter (a peu pres 5€ chacun) et a potasser.

Bon alors, trois cours c’est vrai que ca parait pas beaucoup, donc pour ne pas paraitre faineant, j’ai pris trois cours de 5eme annee. Meme pas peur ! (enfin... pas trop...). Ca me fait 12H de cours par semaine, ca va changer des 36H par semaine a l’INSA. Je suis passe voir les professeurs pour plus de details sur les cours et pour obtenir leur consentement (obligatoire pour ce type de cours). Bon, apparemment il y aura un peu de math (aiiiiii), j’espere pas trop car je n’aime vraiment pas ca.

Avec deux ou trois autres etudiants d’echange, on a voulu prendre en supplement un cours de theatre car ca pourrait etre fun et ca pourrait nous permettre de rencontrer des etudiants indiens. Malheureusement, ce cours n’est pas dispense cette annee... Dommage.

Alors mes cours, au menu :
  • Performance evaluation of computer systems
  • Pattern Recognition
  • Speech Technology
Oui, je sais, ca parait barbare, et je vous assure que ca l’est. Mes criteres de choix peuvent se resumer ainsi : ne pas avoir deja fait ce cours, qu’il soit en derniere annee, et qu’il ne soit pas le vendredi apres-midi :) ...

Premier cours. Le prof n’est pas la. C’est pas tres grave et ca arrive aussi souvent en france. Deuxieme cours, le prof est bien la. Tout se passe bien a part que les ventilateurs m’empechent de bien comprendre le prof (qui ne parle pas fort par ailleurs). Les cours ici en Inde ne durent qu’une heure de suite, et ca passe vraiment tres vite. Ma classe, une trentaine d’eleves, dont un tiers de fille, je pense. Je n’ai pas encore vraiment fait de connaissance. Troisieme cours, le prof me fait penser a Brunie (a rigoler tres souvent), il est tres sympa, mais a un tres, tres, tres fort accent indien et au bout de trois cours, je ne le comprends toujours pas...

Pour l’instant, on ne fait que les introductions des cours, c’est pas trop dur a suivre. Mais quand nous allons passer aux choses serieuses, j’ai bien peur que l’accent m’empeche de tout comprendre. Je suis avec Staszek dans le cours de Pattern Recognition et avec Guerric pour le cours de Speech Technologie. C’est deja pas mal, si on galere, on ne galerera pas seul et c’est un gros plus.

PS : En ce moment, il commence a y avoir des maths dans mes trois cours... c’est pas terrible, surtout la maniere dont c’est fait. Par exemple, ce matin la prof faisait trois tonnes de calculs au tableau, je ne comprenais rien du tout et a la fin elle nous sort la formule de la transformee de Fourier ainsi que son inverse... Les demonstrations, ca n'a jamais ete mon fort. J’espere qu’elle ne va pas nous demander de faire des trucs comme ca en DS...

8 août 2007

La monnaie Indienne

La monnaie Indienne est la Roupie et 1 euro vaut, en ce moment, 55,58 Roupies.




De gauche a droite, 500 Rs, 100 Rs, 50 Rs, 10 Rs, 5 Rs, 2 Rs, 1 Rs. Il existe aussi des billets de 20 Rs, 5 Rs, 2 Rs et il y a meme une rumeur qui pretend qu’il existe une piece d’une demie-roupie, mais je n’en ai jamais vu.

Autant dire qu’avec cette monnaie on a beaucoup plus de billets que de pieces. Quand on retire 5 000 Rs (90€) au distributeur il nous sort une grosse liasse de billet, c’est assez impressionnant... Mais voila, les pieces, je ne m’en sers pas tres souvent car on ne peut pas acheter grand chose avec. Donc a chaque fois que j’en ai, je les pose dans un coin de ma chambre. Maintenant j’en ai un bon paquet et je ne sais pas trop quoi en faire... Je pense que je vais payer un rickchaw un jour avec toutes mes pieces.

6 août 2007

Le balai de fortune

Les routes du campus sont frequemment nettoyees par le personnel du campus, notamment par des femmes qui parcourent les rues avec leur balai en écartant sur le cote divers debris.



Quelque chose nous a frappe quand nous avons vu ce spectacle. Pourquoi ne mettent-elles pas un bout de bois au bout de ce balai pour eviter de se casser le dos ? Nous avons cherche une raison, mais n’en avons pas trouve une convainquante et nous n’avons pas ose leur demander (surtout qu’elles ne parlent surement pas anglais)... Avez-vous une idee ?

4 août 2007

Premier week-end dans Chennai

Le premier week-end on s’est dit que se serait pas mal de visiter un peu la ville, bien que ca ne soit pas une ville touristique. Alors hop, avec la bande des foreign students (5 ou 6 personnes) nous sommes partis un peu a l’aventure avec pour premier objectif, Heliot Beach. Bon j’avoue, on a un peu triche car on avait avec nous Amandine qui est là depuis un an. Elle nous a donc guide pour prendre le bus. Tout d'abord le bus, pour savoir ou il s’arrete, il faut demander car les arrets de bus sont en fait de simple cabanons. Ensuite, il faut demander aussi pour savoir quel bus prendre: et oui, il n’y a pas de plan de bus ou quoi que se soit qui y ressemble. On trouve finalement un bus qui va a Heliot Beach, on monte dedant. Evidement il est bonde, on reste donc debout tout le voyage (1 Roupi). Puis on descend, et on redemende des infos pour arriver a la plage, et voila, nous y sommes. C’etait pas complique non ?





































Premiere photo (de gauche a droite) : Markus (Suisse-Allemand), Iliane (Francaise), Relben (Hollandais), et Lutx (Allemand).

Bon ok la plage est pas terrible et c’est tout pollue, mais bon, c’est quand meme la plage ! Ca doit bien faire 3 ans que je ne l’avais pas vu. On touche l’eau juste pour la posterite. Ne vous filez pas au apparence, il fait toujours tres chaud. Bon pas grand chose a faire sur cette plage, on retourne un peu dans la ville.























La pauvrete est tres presente dans les rue de Chennai, et on a beau avoir beaucoup lu, vu des photos et des videos a propos de ca, quand on le voit de ces propres yeux, c’est assez different et ca reste assez dur a regarder. Le campus est un havre de paix compare a la rue. Quand on sort par l’entree principal, on est tout de suite plonge dans l’ambiance avec une circulation de folie, toutes sortes de vehicules, de la pollution piquant les yeux et le nez, un bruit assourdissant, bref... il va falloir s’habituer a ca aussi. Se promener dans les rues de Chennai est un periple en lui meme. Tout est completement differant de chez nous et les premiere sorties sont riches en decouvertes et etonnements.

Durant ce week-end, nous avons visite deux temples. Mais pas le droit aux photos donc... Regardez bien au fond...












Nous avons aussi mange dans deux restaurants grand luxe. Des trucs de malade avec un mobilier, des couverts et un service grande classe. Ce genre de restaurant doit se payer au moins 100€ le repas en europe et ici, nous nous en sommes tire pour, en moyenne, 300 Rs (5€). C’etait tres bon et on a pu gouter pas mal de plats nationaux.

A REFAIRE !!!

3 août 2007

Disjoncteur personnel public

Je viens de comprendre une partie du systeme electrique de ma chambre. Je suis rentre cet apres-midi et ho... malediction, plus de courant electrique... Il faut dire qu’ici plus de courant electrique signifie plus de ventilateur et donc une mort dans les 10 minutes assuree :). Alors je vais demander a l’hostel office pourquoi je n’ai plus de courant dans ma chambre, il me demande si j’ai fait quelque chose de special et me suit dans ma chambre. Avant de rentrer, il appuie sur un bouton a cote de ma porte que je croyais etre un interrupteur pour la lumiere du couloir, puis effectivement le courant revient, et mon ventillateur commence a tourner.

Assez bizarre ce systeme de controle d’alimentation electrique disponible pour tout le monde. Ca veut dire que si dans la nuit quelqu’un appuie sur ce bouton en passant devant ma chambre, ca coupe le courant et mon ventilateur. Je me reveillerai donc 5 mn plus tard en sueur et avec l’impression d’etouffer... Genial !!!

2 août 2007

Inde, etat policier ?

Quelque chose d’assez remarquable sur ce campus, c’est la presence en permanence d’une batterie de policiers impressionnante. Il y en a devant tous les batiments que ce soit un departement, une residence etudiante, une entree du campus, ou meme un restaurant universitaire. Il sont la, avec leur chaise et leur petite bouteille d’eau et ils apprécient quand on leur dit bonjour... il s’ennuient tellement ! L’expression ¨un policier a tous les coins de rue¨ prend tout son sens ici. Car oui, il y a un policier a tous les coins de rues... mais vraiment a tous les coins de rue ! L’endroit le plus representatif est un petit chemin que je prend pour aller a mon departement. Sur ce petit chemin de terre, a un moment donne, on a le choix d’aller a gauche ou de continuer tout droit. Et bien la, il y a un policier qui doit voir passer au maximum 100 personnes par jour. Ce phenomene est pourtant restreint au campus de l’IIT car les fois ou nous sommes sortis du campus, nous n’avons vu aucun policier.

Un jour nous sommes passes pres de l’un d’eux avec markus et on lui a dit bonjour, comme d’habitude. A ce moment la, il se leve rapidement et se met au garde a vous en nous faisant le salut militaire et en nous regardant tres serieusement... On a ete assez surpris et amuse de cette attitude, alors sans trop reflechir, on a fait la meme chose...